Analyse et diagnostic des eaux claires parasites par intelligence artificielle
Notice d’utilisation et informations
Format des données d’entrées du fichier de débit à fournir
– Le fichier à téléverser doit comporter deux colonnes intitulées date et debit, indiqués en première ligne du fichier.
– Le débit correspond au débit entrant sur la station d’épuration ou sur le poste de relèvement. Il doit être renseigné heure par heure. Attention, il ne peut fonctionner si la valeur fournie est un index qui s’incrémente de jour en jour. L’unité peut être librement choisie si tant est qu’elle reste cohérente sur la série.
– La colonne date doit renseigner la date et l’heure selon l’un des formats de cette liste :
2018-12-31 19:00:00
2018/12/31 19:00:00
31/12/2018 19:00:00
31-12-2018 19:00:00
– le calculateur supporte les fichiers .csv (avec une virgule pour séparateur) et .xlsx
Données pluviométriques
– les données pluviométriques proviennent des services d’analyses du projet européen Copernicus, géré par l’ECMWF. Ce centre européen pour les prévisions météorologiques regroupe notamment les grand instituts nationaux, dont Météo-France.
– ces données ouvertes permettent le calcul des différentes composantes des eaux claires parasites : elles sont pour l’instant disponibles sur Akwari entre 2017 et 2022.
Conditions de fonctionnement
– Le calculateur peut aboutir à des résultats pertinents à partir d’une année d’historique renseignée, mais fonctionnera de manière optimale à partir de 3 années d’historiques disponibles.
Pourquoi vouloir détecter et réduire les eaux claires parasites ?
Les eaux claires parasites sont des eaux « propres » – dans le sens où elles ne sont pas issues de nos eaux usées – qui aboutissent de manière le plus souvent non souhaitée dans nos réseaux d’assainissement. Elles proviennent principalement de l’eau pluviale via de mauvais raccordements aux canalisations, ou d’infiltrations d’eau des nappes présentes dans le sol à travers un réseau d’assainissement en mauvais état.
Si la présence de ces eaux claires parasites en faible proportion n’apporte pas de réelle difficulté, un volume plus important provoque une surconsommation énergétique importante et inutile sur le réseau – au long duquel il est nécessaire de pomper l’eau à intervalles réguliers – et au niveau de la station d’épuration – où l’augmentation du volume d’eau à traiter cause une augmentation des coûts énergétiques et de la quantité de traitements chimiques à appliquer.
Lors d’évènements pluvieux, les eaux claires parasites sont en outre fréquemment à l’origine de débordements aboutissant à des rejets polluants dans milieu naturel en raison de la surcharge du réseau d’eau usée.
Beaucoup de bonnes raisons de vouloir réduire autant que possible la présence de ces eaux claires parasites.